Ma fille de deux ans me dit souvent : « Maman, regarde, je fais comme toi ». Et quand je l’observe, Je vois le reflet de la femme que je suis. Et j’entrevois une image de la femme qu’elle sera.
Bien que je sois adulte, Je me retrouve parfois, comme elle À regarder avec émerveillement les femmes qui m’entourent. Car, c’est entouré d’autres femmes Que la plupart d’entre nous Sont devenues les femmes que nous sommes, Et que nous deviendrons celles que nous espérons être.
Alors j’observe, admire, et m’inspire Des femmes dont le talent et la vision n’ont pas été arrêtés Par des préjugés sur leurs habiletés.
J’observe, admire et m’inspire Des femmes dont la vieillesse n’éteint point la beauté, Car c’est de l’intérieur que celle-ci a été cultivée.
J’observe, admire et m’inspire Des femmes qui ont persévéré, Travaillé sans se lasser, Brillant dans des carrières Pour lesquelles elles avaient pourtant été disqualifiées.
J’observe, admire et m’inspire Des femmes jeunes qui, Malgré avoir été méprisées à cause de leur âge, Ont continué de croire avec humilité En leur capacité à diriger.
J’observe, admire et m’inspire Des femmes dont la douceur et la discrétion Ne sont pas incompatibles avec l’audace et le courage Et qui, même dans l’ombre, rayonnent.
Sans oublier les femmes de foi et de prière, Celles qui sont patientes et qui ne désespèrent.
Les femmes mères, célibataires, mariées ou en coparentalité. Celles qui pourvoient au sein ou en dehors de leur foyer. Les côtoyer, c’est redécouvrir le sens du mot « sacrifier ».
Chère femme, lorsque des doutes Sur ta valeur, ton identité ou ta légitimité Envahissent tes pensées, Souviens-toi du Dieu qui t’a créée, Qui à son image, t’a façonnée.
L’Éternel, le Dieu des cieux Dont la gloire, tout comme l’amour, Ne peuvent être contenus ni mesurés.
Le Maitre de l’univers Dont la compassion A rencontré la peine des nations.
Le Roi sauveur Qui a donné sa vie pour avoir ton cœur. C’est lui ton créateur Et en toi, son souffle demeure.
Un poème de Muriel Soulama