Je vaincs ma peur de la danse par la puissance du Saint-Esprit

Sammantha Thom 16 juin 2021 - 4 min
Je vaincs ma peur de la danse par la puissance du Saint-Esprit

Une seule chose était certaine, j’allais faire ce qui plait à mon Dieu.

L’idée de danser me paralysait

Je ne peux pas dire que beaucoup de choses ont été paralysantes dans ma vie. En effet, très peu de choses ont eu le pouvoir que la peur de danser exerçait sur moi. Cette peur d’être vue, regardée, jugée, notée, et catégorisée, s’est matérialisée dans ma vie au courant de mon adolescence sous la forme pétrifiante de la danse.

Lorsque venait le moment de bouger sur le rythme, je me sentais soudainement lourde. J’étais écrasée par la honte. Cette oppression était si forte que je ne pense pas avoir dansé en public entre mon 13e et mon 21e anniversaire. D’ailleurs, je n’ai pas non plus exécuté un seul pas de danse à mon mariage : je n’y trouvais tout simplement aucun plaisir.

Et puisque cette peur était plutôt anodine, dans la mesure où elle ne nuisait en rien à mon style de vie ni à mes activités quotidiennes, j’avais décidé de l’ignorer. Après tout, j’ai le droit de ne pas vouloir danser, non ? La bonne réponse est oui et non, mais je m’avance…

Saint-Esprit me demande une adoration qui me coûte quelque chose

Lorsque j’avais 21 ans, j’ai participé à un rassemblement chrétien dans lequel Heidi Baker, une missionnaire qui m’inspirait déjà depuis plusieurs années, avait été invitée à prêcher. Heidi Baker est connue, entre autres, pour sa célèbre phrase « love looks like something », qui se traduit par « l’amour ressemble à quelque chose ».

Avant la fin de son message, j’étais déjà au parterre devant la scène, prête à baigner dans la présence de mon Dieu. Quand elle a fini de prêcher, Heidi a convié l’audience (ça, c’est moi) à tout donner à Dieu, à lui donner sans retenue tout ce qui nous appartient. J’ai donc prié dans mon cœur, en me balançant au son de l’instrumental. J’ai dit à Saint-Esprit, mon meilleur ami : « je te donne tout ; s’il y a quelque chose que je retiens, je te le donne ».

À ce moment, le Saint-Esprit m’a soufflé « ah oui ? Alors, danse ». Des larmes ont commencé à couler sur mes joues. Je savais que Dieu voulait me pousser à surmonter une peur que je n’aurais pas dû alimenter dans ma vie.

Je pleurais, certes à cause de cette révélation du Saint-Esprit, mais aussi parce que sans expérience ni talent particulier, je dansais au son de la musique. Je savais que mon Dieu se plaisait dans mon abandon ; et une chose était certaine : j’avais fait ce qui plait à mon Dieu.

À côté de moi, mon fiancé était aussi en larmes parce qu’il réalisait que mes pas de danse étaient certainement le reflet d’une révélation, que je ne tardais pas à lui raconter le soir même.

Mon amour pour Dieu « ressemble à quelque chose »

Après ce moment unique et extraordinaire qui m’a complètement transformée, j’ai commencé à danser pendant les temps de louange à l’église. Au début, je devais combattre ce sentiment de honte qui tentait de s’accrocher à moi ; mais j’ai fini par le vaincre.

En fait, il arrive encore que ma louange en mouvement me fasse un peu honte, mais ce n’est plus pareil. Je ne suis plus opprimée par la peur. J’ai choisi de plaire à mon Dieu et de faire fi des regards de mes voisins chrétiens ; et ce choix est aujourd’hui une source d’exaltation intense… à chaque fois.

Cette opportunité que Dieu me donne de l’adorer, et de sacrifier mon image dans le processus, me permet de matérialiser mon amour pour lui. Mon amour a pris une forme : celle de la danse, mon amour ressemble à quelque chose.

Il n’existe pas un plus beau cœur que celui qui dit « oui » à son Créateur. Ainsi, me soumettre à lui est un délice que j’ai pu expérimenter à plusieurs reprises depuis mes jeunes années. Rien ne vaut ce moment quand je décide de danser pour lui, et utiliser qui je suis pour lui dire que je l’aime.

Bien évidemment, j’ai le droit de ne pas vouloir danser, mais j’ai fait le choix libérateur de soumettre mon droit à la volonté de celui qui m’a créée. C’est l’un des grands paradoxes d’une relation avec Dieu : c’est la soumission qui nous rend libres.

Témoignage d’Alexia

Sammantha Thom

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