Alors que j’étais aux prises avec une relation extrêmement toxique, relation qui m’a menée à une profonde dépression, je n’arrivais pas à me résoudre à en sortir ; non pas parce que le Seigneur me demandait d’y rester, mais parce que j’étais tétanisée par la peur du regard des autres. La peur d’être rejetée, d’être jugée par ma communauté, ma famille, des inconnus… bref des personnes qui de près ou de loin pouvaient potentiellement avoir un avis sur mon choix de quitter un homme avec qui j’étais mariée depuis presque 6 ans.
J’étais complètement paralysée
Avant de me rendre à ce carrefour de ma vie où je me trouvais littéralement entre la vie et la mort, j’avais une peur panique du regard d’autrui. La blessure du perfectionnisme était telle que le regard d’inconnus notoires et leurs perceptions de ma personne pouvaient me handicaper durant plusieurs jours.
Le Seigneur a répondu à mon cri de détresse
À ce « carrefour », sachant que le Seigneur n’était pas en accord avec le suicide, mais aussi qu’il ne se réjouissait pas de me voir souffrir, j’ai cherché sa face pour savoir comment affronter cette situation : sauver ma vie et affronter le regard et l’opinion des gens autour de moi.
Pour réponse, j’ai reçu le passage d’Ésaïe 54.4-10
Ne sois pas effrayée car tu ne seras plus honteuse, et ne sois pas confuse car tu n’auras plus à rougir. Tu oublieras la honte de ton adolescence et tu ne te souviendras plus du déshonneur de ton veuvage, car celui qui t’a faite c’est ton époux. Il a pour nom : le Seigneur des armées célestes. Celui qui te délivre c’est le Saint d’Israël, celui que l’on appelle : le Dieu du monde entier. L’Éternel te rappelle comme un époux rappelle la femme abandonnée, à l’esprit accablé, la compagne de la jeunesse qu’il aurait répudiée. C’est ce que déclare ton Dieu. Pour un petit moment, je t’ai abandonnée, mais avec beaucoup de tendresse je vais te rassembler. Dans le déchaînement de mon indignation, je t’ai caché ma face pour un petit instant, mais dans mon amour éternel, j’ai de la tendresse pour toi. C’est là ce que déclare ton libérateur, l’Éternel. Car il en est pour moi comme au temps de Noé. J’avais juré alors que les eaux du déluge ne submergeraient plus la terre. De même, je fais le serment de ne plus m’irriter à ton encontre, et de ne plus t’adresser de reproches. Même si les montagnes se mettaient à bouger, même si les collines venaient à chanceler, mon amour envers toi ne bougera jamais ; mon alliance de paix ne chancellera pas, déclare l’Éternel, rempli de tendresse pour toi.
J’ai enfin compris que seul le regard de Dieu compte
J’ai médité ce passage jusqu’à réaliser et comprendre que seul le regard de Dieu comptait et était largement, infiniment au-dessus du regard d’autrui. Qu’importe ce qui peut m’arriver, qu’importe mes mauvais choix, il m’aime d’un amour incompréhensible et je me suis ancrée dans cette révélation de ce que je suis aux yeux de mon Seigneur. J’ai ainsi trouvé le courage de partir et affronter le jugement des autres.
Dorénavant, lorsque cette peur tente de revenir, je retourne à cette lettre d’amour du Seigneur pour moi et je retrouve le courage et la force de chasser cette peur et d’avancer sur le chemin que le Seigneur a tracé pour ma vie.
Je suis enfin libre
Je suis guérie de cette dépression et ma joie de vivre est revenue d’une façon nouvelle, comme une rosée fraiche. Mon identité est dorénavant ancrée en Dieu seul.
Témoignage de Tatiana
Si Dieu a été bon pour toi, crie-le sur les toits ! (Luc 8.39) N'hésite pas à nous écrire pour nous raconter comment Dieu a transformé ta vie ou changé ta situation. Nous publierons ton témoignage sur notre site et, assurément, il bénira un frère ou une sœur.
