Dans le septième tome de sa série de bandes dessinées Merlin : Le chaudron de Bran-le-Béni, le scénariste Jean-Luc Istin explique qu’un monde en perpétuel mouvement est « la loi de la vie », tout change constamment ; une théorie qui se défend assez bien lorsqu’on se penche sur l’histoire du monde dans son ensemble.
En effet, des révolutions sociales et économiques à la pluralité des mouvements politiques, en passant par les progrès scientifiques et les innovations technologiques, rien ne semble avoir échappé à ce principe absolu du changement, même pas l’environnement (réchauffement climatique).
L’exception qui confirme la règle.
Pourtant, depuis près de 2000 ans, il existe un ouvrage qui a résisté sans peine à l’épreuve du temps : la Bible. Comme mentionné dans la première partie de cet article, des millions de Bibles sont vendus chaque année, et ceux qui les distribuent (les pasteurs, les évangélistes, les missionnaires, etc.) assurent à leurs fidèles que c’est la Parole de Dieu lui-même, immuable et infaillible, à l’image de son auteur. Dieu n’a pas écrit la Bible, certes, mais il l’a inspirée de la première à la dernière ligne.
« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » 2 Timothée 3.16-17
La Bible : le livre le plus contesté de l’histoire
Cependant, malgré sa longévité et le fait qu’elle soit une référence dans plusieurs domaines comme celui de la sagesse (le livre des Proverbes), la Bible semble ne jamais avoir été autant contestée qu’elle l’est de nos jours.
Il semblerait que plus l’Homme croît en connaissance et en science, moins il voit l’importance ou la pertinence de Dieu. Si par le passé il avait besoin de Dieu ou d’une intervention divine pour être guéri de sa migraine, à présent il peut simplement avaler un ou deux anti-inflammatoires. Si avant, il lui fallait obtenir la faveur des rois, aujourd’hui des élections municipales et une manifestation bien organisée devant le Parlement feraient largement l’affaire. Alors que peut lui apporter la religion ? À quoi sert Dieu si l'homme peut se sauver lui-même ?
Pour d’autres par contre, le rejet de Dieu n’a rien à voir avec les changements que le monde a connus. Ils croiraient volontiers au Dieu des chrétiens, si et seulement si ce Dieu voulait bien s’aligner avec leurs convictions, leurs désirs et leurs choix.
Quelle légitimité aurait Dieu s’il pliait face aux pressions sociales d’un monde en perpétuel mouvement tout simplement pour gagner en popularité ?
Il y a quelques mois, l’Église catholique a réitéré sa position sur les mariages homosexuels : elle ne les officiera pas, car elle ne peut pas « bénir le péché ». Un des hommes interviewés, dans un reportage sur la question, a déclaré que cette décision du pape prouvait à quel point l’Église est déconnectée du monde actuel. Un autre a ajouté que l’Église ne devrait pas empêcher des gens qui s’aiment d’exercer leur foi et de s’unir devant Dieu.
Ce débat a soulevé au sein de Veille sur ton cœur de nombreuses questions notamment :
• Dieu devrait-il s’aligner avec un monde qui encourage la cupidité au prix des guerres en Afrique ou du travail forcé des enfants en Asie ?
• Dieu devrait-il renier ses commandements sur l’amour du prochain pour soutenir une génération dévorée par son égoïsme et la quête de sa propre gloire ?
• Dieu devrait-il se repentir d’avoir enseigné aux femmes à se vêtir modestement et à choisir l’humilité et la chasteté, parce que des rappeuses afro-américaines se dénudent et décrivent en détail leurs actes sexuels au nom du féminisme ?
• Dieu devrait-il rejeter son plan parfait lors de la création de l’homme et de la femme, plan qu’il avait lui-même jugé « bon », pour épouser les revendications des communautés qui réclament l’abolition de la mention des sexes ?
« Je suis celui qui suis » Exode 3.14
Il est clair que le monde a connu énormément de changements (et il y en a eu de très bons) depuis sa création jusqu’à nos jours ; et il en connaitra probablement plusieurs autres centaines d’ici au retour du Christ. Mais Dieu, lui, n’a pas changé.
Le premier verset de la Genèse, nous indique clairement que Dieu existait avant que le monde soit, et il existera encore après que toutes choses seront passées. Il n’a jamais cessé d’être qui il est, de guérir comme il guérit, d’aimer comme il aime, de juger comme il juge, de sauver comme il sauve ; égal à lui-même dans toute sa splendeur et sa sainteté. Et c’est un soulagement !
C’est un soulagement de servir un Dieu qui ne connait aucune onde de variations; un Dieu fidèle à sa parole; un Dieu qui rejette l’injustice que le monde appelle aujourd’hui justice, le péché que l’on appelle aujourd’hui mode de vie moderne, ou la haine que l’on appelle aujourd’hui liberté d’expression.
La Bible, pertinente siècle après siècle
Les préceptes de Dieu ont formé de grands rois comme David et Salomon et peuvent encore aujourd’hui faire de grands dirigeants. Ses instructions ont fait de douze hommes ordinaires (les apôtres) des hommes extraordinaires, et peuvent encore aujourd’hui nous transformer de la même manière. Sa fidélité a préservé la vie de son serviteur Daniel dans une fosse aux lions, et peut encore aujourd’hui nous sauver des flammes de l’enfer. Sa puissance et sa miséricorde ont guéri Israël à de maintes reprises, et peuvent encore nous guérir aujourd’hui.
« Les peuples sont comme une goutte d’eau au bord d’un seau, comme un grain de sable sur une balance […] À qui comparer Dieu ? À quoi peut-il ressembler ? Ésaïe 40.15,18 »
Jamais aucun homme, qu’il soit à la fois aussi riche que Jeff Bezos (Amazon), aussi sage que le Dalaï-Lama, et à la tête d’un empire aussi puissant que l’ancien Empire romain, ne pourra rivaliser ni égaler le Dieu vivant, l’Éternel des armées.
Alors non, Dieu et ses lois ne seront jamais obsolètes : car l’amour, la grâce, la justice, la vérité et la sainteté ne seront jamais « démodées ». Ce sont les attributs de Dieu. C’est qui il est d’éternité en éternité et c’est pourquoi il saura toujours mieux que nous, peu importe le siècle ou le millénaire, reconnaitre le bien du mal et le chemin de la droiture du chemin de la perdition. Il ne sera jamais moins Dieu parce que le monde aura décidé de l’abolir ou de l’effacer.