J’ai vécu une enfance assez difficile ! Certes, mes parents ont toujours pourvu à mes besoins ; de ce côté-là, je ne manquais de rien. En revanche, j’ai grandi avec un grand manque d’amour : ma mère était absente et je n’entretenais pas une très bonne relation avec mon père.
Mon manque d’estime de soi a commencé au sein de ma famille
J’avais toujours l’impression que je n’étais pas assez ci ou ça, et que je ne le serais jamais. Les moments où je me sentais valorisée étaient rares ; mais j’étais habituée au mépris et aux insultes. Je ne me trouvais pas très jolie ; mes proches me répétaient sans cesse que j’étais trop ceci ou trop cela, que ma tête était trop grosse, etc. Je ne me souviens pas avoir jamais aimé aucune partie de mon corps.
Bien que ma sœur et ma mère (qui ne vivait pas avec moi) me démontraient beaucoup de tendresse, j’avais toujours un profond mal-être… je me détestais. Comme il n’y avait que du noir en moi, c’est tout ce que je donnais aux gens. Il m’arrivait de penser au suicide, mais je me retenais, car je savais que ma mère ne s’en remettrait pas. La nuit, avant de fermer les yeux, il m’arrivait de dire à Dieu : « je t’en supplie, prends ma vie ; ne permets pas que je me réveille demain ». Je pensais que si Dieu, plutôt que moi, prenait ma vie, ma mère comprendrait mieux.
J’étais blessée et je prenais plaisir à blesser les autres
Je n’avais pas beaucoup d’amis, j’étais très timide ! En classe, j’étais celle qui était toujours en retrait. Et pourtant, j’étais très intelligente ; sur ce point, je n’avais aucun doute. Je vivais dans l’ombre de mes amies ! J’étais envieuse et jalouse, ce qui me poussait à critiquer ceux qui possédaient ce que je désirais avoir. Je me comparais à tous ceux qui semblaient avoir un niveau social que je n’avais pas. J’étais aigrie et méchante. Ma bouche était mon arme fatale, le diable m’utilisait pour détruire les autres. J’étais une personne toxique, je ne parvenais pas à vraiment apprécier les gens, car à mes propres yeux je n’avais aucune valeur.
Arrivée au secondaire, j’ai commencé à avoir de mauvaises fréquentations et j’étais moins timide qu’avant. Mais je ne connaissais pas mon identité, j’étais quelqu’un de très influençable qui aimait attirer l’attention. Je me souviens qu’à une époque, toutes mes amies étaient en couple sauf moi ; alors, j’ai sauté dans les bras du premier venu. Je ne croyais pas qu’on pouvait m’aimer telle que j’étais.
Au milieu de la tempête, je me suis souvenue qu’il y avait un Dieu
J’étais arrivée à un carrefour de ma vie où seul Dieu pouvait m’aider. Alors, je me suis souvenue qu’il y avait un Dieu. J’ai crié à lui et il a eu compassion de moi. J’étais émerveillée de la paix et de la joie qu’il a déposées en moi. Pour la première fois de ma vie, j’étais en paix avec moi-même.
Cela dit, je n’avais toujours pas confiance en moi ; je ne connaissais pas mon identité en Christ. Le confinement a été bénéfique pour moi, j’ai commencé à lire et méditer la Bible. Plus je lisais, plus j’y prenais plaisir. J’ai sélectionné des versets sur l’amour de Dieu et mon identité en Jésus. J’ai proclamé ces versets avec foi et, au fur et à mesure, je voyais les fruits dans ma vie.
Bizarrement, j’ai commencé à aimer la solitude : je passais beaucoup de temps avec Dieu. J’apprenais à le connaître, mais aussi j’apprenais à me connaître. Plus je le connaissais, plus j’étais remplie d’assurance. J’ai commencé à prendre la parole en public, l’avis des gens ne m’importait plus, car je connaissais la vérité. Je n’ai plus besoin d’imiter qui que ce soit. Je suis heureuse d’être moi, j’accepte mes défauts et mes qualités. J’avais cessé d’argumenter avec Dieu lorsqu’il me disait que je suis une créature merveilleuse. On me questionnait pour savoir d’où je puisais cette si grande assurance, au point où ceux que j’imitais avant sont venus me demander conseil.
L'amour de Dieu m'a totalement guérie et comblée
Oh, combien il est merveilleux mon Jésus ! J’en suis même venue à un point où j’aime le célibat. Aucun homme ne pourra jamais me rendre aussi heureuse. Jésus c’est l’amour de ma vie, il m’a rendue douce et aimante. Jésus est mon grand amour, personne ne m’a jamais démontré autant d’attention et de tendresse. Je m’aime, car je me sens favorisée. Je suis traitée comme une princesse, je suis la fille du Roi des rois. J’ai beaucoup plus de valeur que les perles, car il a donné sa vie pour moi. Lorsque je me regarde dans le miroir, je souris, j’aime ce que je vois, j’aime chaque partie de mon corps. Dieu est un artiste, j’admire la façon dont il m’a créée : je suis une œuvre originale et unique. Non, ce n’est pas de l’orgueil, c’est la vérité puisque c’est Dieu qui le dit !
Quand je regarde autour de moi, je ne cesse de voir la beauté de la création, et toutes les créatures merveilleuses que Dieu a faites. L’amour de Dieu est mon sujet favori. J’aime encourager les autres, leur faire sentir combien ils sont beaux et magnifiques, car ils ont été créés à l’image et à la ressemblance du Dieu vivant.
À la créature merveilleuse qui me lit aujourd’hui
Relève ta tête, sèche tes larmes. Apprends à te voir comme Dieu te voit, fixe tes regards sur sa Parole pour savoir qui tu es. Ne laisse pas les gens te mettre des étiquettes, ils ne te connaissent pas. Mais Dieu te connaît et il t’aime ! Le Roi a donné sa vie pour toi ! N’est-ce pas merveilleux ? Retourne à la source, demande à Jésus de te montrer qui tu es et il le fera. Et surtout, n’oublie pas : tu es honoré(e) et aimé(e) de Dieu.
Oui, je tiens beaucoup à toi, tu es précieux et je t’aime. C’est pourquoi je donne des peuples à ta place, des êtres humains en échange de toi.
Ésaïe 43.4
Sois abondamment béni(e) !
Témoignage de Sergine
Si Dieu a été bon pour toi, crie-le sur les toits ! (Luc 8.39) N'hésite pas à nous écrire pour nous raconter comment Dieu a transformé ta vie ou changé ta situation. Nous publierons ton témoignage sur notre site et, assurément, il bénira un frère ou une sœur.