Prisonnière de la luxure, l’amour extravagant de Dieu m’a libérée

Sammantha Thom 30 septembre 2022 - 7 min
Prisonnière de la luxure, l’amour extravagant de Dieu m’a libérée

Je crois avec assurance que Dieu a toujours voulu me consacrer à son œuvre et à son service. Ayant maintenant 27 ans, je peux certifier qu’il a toujours eu un plan pour moi.

Avant de rencontrer le Seigneur, j’étais prisonnière de la luxure

Mon combat dans la foi a commencé à un très jeune âge. Pendant des années, j’ai combattu dans le silence par honte et crainte du jugement. J’ai été exposée à la pornographie et la masturbation dès mes 7 ans, un péché duquel j’ai essayé de me libérer par mes propres forces. Mais, ma foi et ma connaissance spirituelle étaient trop faibles pour que je m’en sorte. J’ai toujours eu cette sensation que ce que je faisais était mal, mais l’église que je fréquentais n’en parlait pas assez pour que je sache que c’était en fait un péché.

Autour de mes 10 ans, la notion que la masturbation était un péché était un peu plus enseignée. C’est environ à cet âge que j’ai commencé à essayer d’arrêter. Mais lorsque j’arrêtais, j’avais des rêves vivides (maris et femmes de nuit) qui s’infiltraient subtilement dans mon esprit. Je ressentais alors un puissant besoin d’assouvir ce désir et, le jour même, je n’avais pas d’autre choix que de réaliser ces pensées. Les jeunes de mon âge commençaient déjà à normaliser ce type de rêves. Pourtant, si j'avais su ce que je sais aujourd’hui sur le combat spirituel, j’aurais traité la chose différemment. À l’époque, je n’avais pas compris que ces rêves vivides étaient une manière pour l’ennemi de recréer une alliance entre moi et l’esprit duquel j’essayais de me séparer. Et en fin de compte, ce manque de connaissance me gardait prisonnière, là où il me voulait : dans la luxure. Je n’osais pas poser de questions là-dessus, car je commençais à me dire que j’en serais esclave pour toujours.

Ma situation était à un point tel que je me tournais vers la masturbation pour me récompenser ; lorsque j’étais de mauvaise humeur ; lorsque j’étais triste ; pour m’endormir, quand j’ai commencé à être insomniaque... C’était devenu pour moi une nécessité de tous les jours.

Les pensées suicidaires n’étaient pas loin derrière

Malheureusement, une chose qui est vraie à propos du péché : c’est que s’exposer à un mal en attire dix autres. Et c’est ainsi que j’ai commencé à expérimenter la dépression et les pensées suicidaires. Je me souviens d’une nuit en particulier où je me suis réveillée vers minuit en pleurant, et je me répétais à moi-même en chuchotant dans mon lit que personne ne m’aimerait jamais, car j’étais grosse et laide et que je serais mieux de mourir que d’occuper de l’espace inutilement.

Malgré le fait que j’étais imposante (grande de taille) pour une fille de mon âge, je me faisais régulièrement battre et intimider par mes camarades de classe depuis la première année. Timide et manquant de confiance en moi, je n’osais en parler à personne. Je m’enfuyais souvent de l’école à l’heure du dîner, car je savais ce qui m’attendait si je restais. J’ai laissé l’ennemi me faire croire que j’avais besoin de l’approbation des autres et de leur amitié pour être heureuse et avoir une quelconque valeur, ce qui a évolué en un désir d’approbation beaucoup plus grand.

Je désirais tant être aimée et appréciée

Au secondaire, après avoir recherché l’approbation dans mes amitiés, j’ai commencé à idéaliser les relations amoureuses à un point tel que plus rien ne comptait à mes yeux. Être appréciée par quelqu’un au point d’être en couple était mon plus grand désir. Je n’étais pas belle selon les standards de la société, ce qui me poussait à me sentir laide et indésirable, comme je me le répétais la nuit en larmes à mes 10 ans. Et les garçons à qui je déclarais mes sentiments faisaient toujours de moi la blague de l’école, pour cette même raison.

Par conséquent, quand j’ai terminé le secondaire, le moindre signe d’attention qu’un jeune homme me lançait, me faisait mordre à l’hameçon, peu importe l’âge qu’il avait. J’étais naïve et l’ennemi me faisait croire qu’avoir des relations hors mariage avec ces hommes, ou n’importe quel homme, était le mieux que je pouvais espérer recevoir en retour ; car, personne ne m’offrirait mieux. J’ai décidé de croire l’ennemi pendant de nombreuses années encore. Mais, mon Père céleste me cherchait. Il me donnait toujours des rêves où je chantais pour sa gloire ; je sentais sa présence à un tel point dans ces rêves qu’à mon réveil, j’étais en larmes. Il me donnait aussi des rêves où je chassais des esprits démoniaques avec assurance au nom de Jésus. Mais, comme je ne savais pas quoi en penser, je ne priais pas pour connaitre sa volonté à propos de ces rêves.

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Je ne voyais pas d’issue, les choses allaient de mal en pire

J’étais toujours en colère, insatisfaite. Je me sentais seule même quand j’étais accompagnée. Je stagnais, il m’était impossible de percer ou d’avancer…

Je suivais Dieu du mieux que je pouvais, mais l’ennemi et ses mensonges absorbaient toute mon attention. Je ne le remarquais même pas ! Tous les parents de l’assemblée que je fréquentais nous disaient, à mes parents et moi, à quel point ils auraient aimé que leurs enfants me ressemblent, qu’ils viennent à l’église aussi souvent que moi, qu’ils prient comme moi, qu’ils « servent Dieu » comme moi… Si seulement ils savaient…

En 2017, après avoir reçu un diagnostic médical, j’ai commencé à vivre des épisodes de dépression intense et à expérimenter des crises de panique. Le jeune homme chrétien que je fréquentais sérieusement à ce moment-là, après m’avoir dit qu’il prierait pour moi à ce sujet, a complètement arrêté de donner signe de vie. Comme ce n’était pas la première fois que j’avais donné une chance à cette relation, et que j’avais déjà tenté de mettre fin à mes jours après à une rupture avec ce même jeune homme, je me suis souvenue à cet instant précis qu’une fois de plus j’étais clairement indésirable, que personne ne voudrait de moi ! Que personne ne pouvait m’aimer !

« Tu vois bien que tout cloche chez toi ! Qui pourrait bien vouloir de toi et de tous tes problèmes ? PERSONNE. Pas pour plus d’une nuit. T’as pas vu ce de quoi tu as l’air dans le miroir ? Il te l’a bien dit lui-même que tu serais parfaite si tu avais le même corps que ton amie. Pensais-tu vraiment qu’il blaguait ? Sois réaliste. Compte-toi chanceuse de recevoir les miettes de ces inconnus, et restes-en là ».

C’était le type de monologue que l’ennemi envoyait dans mes pensées constamment ; et donc j’y ai cru, parce que j’étais trop éloignée de Dieu pour l’entendre et qu’il me rappelle LA VÉRITÉ.

Les crises de panique étaient de plus en plus régulières, j’étais constamment en état de fatigue et la dépression enlevait le goût que j’avais eu pour la vie. Dieu avait pris le bord. Ma foi n’était plus qu’un souvenir. Je me suis complètement rebellée contre Dieu en me donnant aux activités qui, je le savais, attristaient son Saint-Esprit. De 2017 à 2020, le vide grandissait, les séquelles s’accumulaient et Dieu me semblait si loin…

Mais Dieu ne m’a pas abandonnée. Il m’a cherchée jusqu’à me trouver

En décembre 2020, Dieu s’est adressé à moi ; puisque j’étais à bout de force et au bout de moi-même, je ne pouvais plus fuir SA VÉRITÉ. Il m’a appelée. Un appel à la raison, à la restauration et à la maison. Il était temps que je lui ouvre réellement la porte. Dieu m’a restaurée et délivrée de toutes les choses qui me retenaient otage depuis mes 7 ans : la pornographie, la masturbation, la luxure, les maris et femmes de nuit, la dépression, les idées suicidaires, la mutilation, l’anxiété et bien plus encore.

Je suis maintenant baptisée, ferme servante du Dieu de Jacob, pratiquant l’abstinence depuis près d’un an sans désir de vivre autrement que dans l’obéissance de la Parole de Dieu. Le Seigneur a changé mes désirs pour les siens ; et il m’apprend chaque jour la grandeur de son amour envers moi, un amour qui surpasse tout ce que je pourrais avoir espéré expérimenté et, par-dessus tout, un amour qui est éternel. Je sais que ce qu’il a fait dans ma vie ; il n’attend que ton accord sincère pour le faire dans la tienne.

Qu’en pensez-vous ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne, pour aller à la recherche de celle qui s’est égarée ? Et s’il réussit à la retrouver, vraiment, je vous l’assure : cette brebis lui causera plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf autres qui ne s’étaient pas égarées. Il en est de même pour votre Père céleste : il ne veut pas qu’un seul de ces petits se perde. Matthieu 18.12-14

Témoignage de Rebecca


Si Dieu a été bon pour toi, crie-le sur les toits ! (Luc 8.39) N'hésite pas à nous écrire pour nous raconter comment Dieu a transformé ta vie ou changé ta situation. Nous publierons ton témoignage sur notre site et, assurément, il bénira un frère ou une sœur.

Sammantha Thom

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