L’on entend encore et encore, en tant que chrétiens, nous sommes appelés à marcher dans notre identité en Christ. Mais comprenons-nous vraiment ce que ça signifie et comment concrètement le vivre ?
Pour répondre à ces questions et approfondir notre compréhension de notre identité en Christ qui semble être la clé de notre appel et d’une vie chrétienne épanouie, nous avons rencontré Caroline Durocher-Bergeron, pasteure et fondatrice du ministère Vivid Academy.
Interview
VSTC - Bonjour pasteure Caroline Durocher-Bergeron. Tu es coach certifiée en leadership, ça fait plus de 20 ans que tu inspires, formes et coaches des milliers de leaders, d’ailleurs tu es titulaire d’un Master of Arts en leadership. Par ailleurs, ton mari et toi êtes pasteurs à Sherbrooke (Canada). Tu es également coach de vie certifié et coach d’entreprise auprès de la Kingdom Builders Academy. Bref, le coaching et le leadership, tu t’y connais. Si bien que tu as fondé la Vivid Academy, un programme de coaching et de mentorat personnalisé qui permet aux femmes de développer leur leadership et de « vivre aujourd’hui à la lumière de la façon dont elles veulent qu’on se souvienne d’elles demain ». Comment définirais-tu ou résumerais-tu ton appel ?
CDB - Mon appel c’est d’aider des femmes chrétiennes à développer leur plein potentiel de leadership et aussi à [vivre] l’appel de Dieu pour leur vie courageusement.
Alors c’est bien pour cette raison que Veille sur ton cœur t’a invitée à éclairer son lectorat sur l’identité en Christ dont on parle beaucoup depuis peu dans la communauté chrétienne. Qu’est-ce qu’on entend exactement par notre « identité en Christ » ? D’où vient ce concept ?
L’identité c’est ce qui nous permet d’identifier une personne ou de la différencier des autres. Alors quand on pense à la vie de tous les jours, comment est-ce qu’on différencie une personne d’une autre ? On définit l’identité par l’apparence physique, les traits de caractère. Aussi, on a le nom qui est donné par les parents à la naissance, on a l’ADN qui est le code génétique d’une personne et on a les empreintes digitales. Alors, l’identité c’est vraiment ce qui nous rend uniques. Et quand on parle d’identité en Christ, c’est relié à qui nous sommes après notre conversion ; alors il y a vraiment un avant et un après.
Si notre identité dépend donc de notre statut en Christ (sauvé ou non), avions-nous une identité avant de venir à Christ ? Si oui, laquelle ?
C’est une question de l’ADN spirituel. À notre naissance, on a l’ADN spirituel, le code génétique spirituel d’Adam qui est le même qui a été corrompu par le péché et qui est le même code génétique de chaque humain. Ça affecte le corps, l’âme et l’esprit. Aussi, ça impacte notre empreinte digitale spirituelle : c’est l’impact qu’on est capable d’avoir sur l’éternité. Et aussi, c’est une question de nom : lorsqu’on est adopté dans la famille de Christ, on reçoit un nouveau nom. Alors lorsqu’on est renouvelé en Christ après notre conversion, Dieu vient transformer notre ADN spirituel. Et c’est un concept qui m’a vraiment aidé à mieux comprendre l’identité en Christ, l’avant et l’après, parce que ça fait que notre code génétique est guéri de la maladie spirituelle.
Je compare ça un peu à la sanctification : quand on devient chrétien, c’est comme une bouteille de ketchup qui est scellé, on est scellé par le sceau du Saint-Esprit. Et puis même si cette bouteille-là peut tomber dans la boue, elle est sale à l’extérieur, parce qu’on vit dans un monde imparfait, mais l’intérieur reste pur et intact. Alors à la nouvelle naissance, notre ADN spirituel est transformé, notre empreinte digitale est transformée : c’est la marque qu’on va laisser pour les générations après nous et dans l’éternité aussi. Et puis aussi, j’ai l’image d’un passeport : une nouvelle identité, ça change notre statut parce qu’on devient citoyen du Royaume de Dieu. Alors en tant que citoyen du Royaume de Dieu, on a de nouveaux droits et privilèges, et aussi de nouvelles responsabilités qu’on n’avait pas avant. [Voir Éphésiens 2.19 ; Colossiens 1.12-14]
Ce qui est intéressant avec ce verset de Colossiens, dans la version Le Message en anglais, ça dit qu’on a été libéré des péchés qu’on était « condamné » à répéter. On a été libéré de l’esclavage du péché et aussi on est adopté de Dieu. On a un nouveau nom, on est un enfant de Dieu. [Voir Éphésiens 1.15 ; Galates 4.15 ; 17] Alors, l’idée c’est que Dieu veut nous adopter, mais nous devons accepter cette adoption. C’est comme un partenariat avec lui. Et ça, ça m’excite parce que quand l’on devient héritier, on a droit à tous ces privilèges-là.
Est-il possible que cette ancienne identité, l’ADN d’Adam comme on l’a vu, impacte ou crée un conflit avec notre nouvelle identité en Christ ?
Oui. En fait, à la conversion, il y a une partie qui est automatique : on devient citoyen du ciel, on s’entend, ça s’est fait ! Colossiens 1.13-15 dit : « Il nous a arraché au pouvoir des ténèbres et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », alors c’est fait, il l’a déjà fait. « Étant unis à lui, nous sommes délivrés, car nous avons reçu le pardon des péchés. Ce Fils, il est l’image de Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création. » Toutes choses sont devenues nouvelles : on est descendant d’Adam, mais Jésus est le nouvel Adam, le premier. C’est comme si à partir de Jésus, toutes les choses étaient devenues nouvelles. Ça, c’est quelque chose qui se fait automatiquement à l’intérieur de nous.
Puis il y a aussi un cheminement qui est progressif. Avec le coaching, je fais beaucoup ça. J’aide les gens à prendre responsabilité pour leur vie [à entreprendre] le processus de se dépouiller du péché, de faire des choix en alignement avec la volonté de Dieu, de se débarrasser des mauvaises habitudes. Ça peut être automatique ou ça peut-être le travail d’une vie, il faut être honnête.
Aussi, il y a l’idée d’être renouvelé dans nos pensées [voir Romains 12.2]. Alors c’est un processus qui prend place de nous-mêmes. Même si on est racheté par le sang de Jésus, nos pensées ne sont pas encore renouvelées. C’est comme un reset qu’on a besoin de faire, car notre système a été « bogué », comme on dit, pendant des années. Et il faut le faire d’une manière continuelle parce que l’ennemi cherche, et il va tout le temps venir semer des mensonges toute notre vie. Et souvent, en tant que chrétien, dans la vie quotidienne, on ne reconnaît pas les faits de la vie qui se passe.
Oui, parfois le chrétien ignore la réalité de tous les jours et se dit « non, je n’accepte pas ceci ou cela, car ce n’est pas la vérité ».
C’est ça. Mais il y a de la guérison et de la croissance quand on est capable de reconnaître les faits, par exemple, « j’ai été renvoyé de mon emploi » [ou] « j’ai perdu mon enfant », de dire comme ça des choses douloureuses, bref des choses vraies qu’on a expérimentées. Maintenant, à travers les expériences qu’on a, l’ennemi vient toujours semer des pensées mensongères qui souvent produisent deux choses : la peur et le rejet. Et la peur et le rejet sont les deux choses qui viennent attaquer le plus notre identité parce qu’on est parfaitement accepté et on est plus que vainqueur en Jésus. Alors, l’ennemi va toujours essayer de venir tordre les faits et apporter des perceptions négatives. C’est pourquoi quand la Bible parle de garder ses pensées captives en Christ, c’est vraiment d’arriver avec la Vérité, de s’accepter dans le processus et de vivre la réalité. Oui, c’est vrai que tu as perdu un emploi, oui c’est vrai que tu as perdu un enfant et c’est douloureux, c’est là qu’on invite Jésus à l’intérieur. C’est ce processus de guérison qui fait que l’on grandit vraiment.
[Souvent] on devient croyant et on se bat tout le temps avec des versets, ce qui est bien ; mais on prétend que la réalité n’est pas douloureuse. Non. On se permet de vivre ce qu’on vit, on discerne les mensonges de l’ennemi, on les dénonce, et on va briser l’accord qu’on fait avec eux. Si par exemple, je te disais que tu es une orange, tu ne serais pas offensée parce que tu sais que tu n’es pas une orange. Ce qui nous offense ou nous fait le plus de peine, c’est souvent parce qu’il y a une partie de nous qui a peur de ça. C’est donc qu’une partie de notre identité n’est pas encore pleinement enracinée. On a une nouvelle nature, mais les racines n’ont pas encore été plantées. Donc c’est vraiment un processus d’être sanctifié, de faire un partenariat avec Dieu et puis de se positionner en tant que fille ou fils du Roi. Moi, je suis une fille du Roi alors je dois me comporter comme une fille du Roi. Mais aussi c’est quoi les privilèges d’une fille du Roi ? On n’est pas des servants qui réclament des miettes, on est des cohéritiers avec Christ et quand on est capable de comprendre ça, il y a de grandes percées spirituelles qui se font.
Cette fameuse identité en Christ, qu’on l’obtienne automatiquement ou qu’elle se révèle dans un processus intentionnel et continuel, est-elle la même pour tous les chrétiens du monde ?
Elle est la même. Mais si, par exemple, tous les chrétiens du monde recevaient une lettre disant qu’on a tous gagné un million de dollars, mais que certains d’entre nous ne voient pas la lettre, ils ne peuvent pas aller réclamer l’argent à la banque et ils ne l’auront pas. Alors cette identité est à nous, mais il faut la réclamer dans le nom de Jésus, prendre possession de ce qu’il nous a déjà donné. Parfois, on peut être encore pris dans ce système de peur et dans les mauvaises pensées qui disent que « je dois le mériter, je n’en suis pas digne », etc. Encore là, ça devient une question d’identité et de position. On est des fils et des filles de Dieu, et comprendre cette adoption-là change vraiment la donne. Ça nous permet vraiment d’entrer dans notre identité pleine. Oui, tous les chrétiens ont la même identité, mais tous ne vivent pas avec l’autorité du Père, cet accès privilégié. Il y en a qui pensent qu’ils sont un chrétien parmi tant d’autres et il y en a d’autres qui pensent qu’ils sont les chouchous de Dieu [rires]. Nous sommes tous les chouchous de Dieu.
Tout cela soulève donc la question de comment connaître cette fameuse identité en Christ puisque malheureusement nous ne recevons pas une lettre détaillée sur la question à notre conversion.
La première chose, c’est sûr que c’est la Parole de Dieu. La vérité est dans la Parole de Dieu. J’ai envoyé beaucoup de versets [rires], mais honnêtement c’est tellement puissant. Essaie de penser : comment est-ce que je vivrais ma vie différemment si je croyais vraiment ce que la Parole de Dieu dit ? Quel serait mon prochain pas d’obéissance si je prenais ça au sérieux ? Et souvent. on se dit : c’est bien, c’est beau. Non. C’est puissant ! Le problème c’est qu’on ne se l’approprie pas pour notre situation présente. [On doit être] capable de s’approprier la Parole, de se dire « c’est à moi ça », et de l’activer par nos paroles et par nos actions.
Un autre point important est de trouver sa sécurité en Dieu. Je chemine avec beaucoup de femmes très entreprenantes. Et puis, il y a souvent un grand besoin de se prouver ou de se dire que quelque part la validation de leur appel ou de leur ministère doit venir des autres. Mais on se rend compte que ce n’est jamais assez. Il n’y a jamais assez d’affirmations. Il n’y a jamais assez de mots d’encouragement. Il s’agit vraiment de venir à Dieu et de réaliser qu’on marche dans l’obéissance avec une audience d’une seule personne. C’est sûr qu’on est soumis à des autorités, mais le standard est qu’on doit marcher en obéissance avec Dieu. Il fait vraiment faire un pas à la fois. Pour entrer dans la pratique, tous les jours je demande au Seigneur : « quel est le pas d’obéissance que tu veux que je fasse aujourd’hui ? » Et souvent, j’ai l’occasion de partager la Parole à travers le monde, de coacher des gens à travers le monde, mais c’est souvent quand j’envoie un message vocal sur Messenger, quand j’envoie une prière à quelqu’un que le Saint-Esprit me met à cœur, c’est là que je marche le plus dans mon appel.
Il faut développer un muscle de l’obéissance. Ça peut être de témoigner sa foi, ça peut être de pardonner, ça peut être de ne pas parler dans une situation parce que c’est plus sage de ne pas parler. Peu importe le pas d’obéissance, c’est un processus et développer un muscle est inconfortable. Pour vivre la vie chrétienne, il faut vraiment être prêt à être inconfortable. La douleur est un signe de croissance.
Pourquoi est-ce pertinent de connaître son identité en Christ ? Après tout, qu’on la connaisse ou pas, on reste des enfants de Dieu.
Tu connais ton identité en Christ pour toi, mais pour les autres aussi, c’est la marque qu’on va laisser sur la terre. Moi, je ne veux pas manquer ce que Dieu a pour moi. Et sans développer ce genre d’identité en Christ, on ne peut pas saisir tout ce que Dieu a pour nous. Tu sais, on parle de l’autorité en Christ, du don de la foi, des autres dons spirituels, de grandir, d’obéissance… c’est que la vie chrétienne est plate [sans saveur] sans ça. [Celui qui passe à côté de ça] manque le meilleur.
Il y a pléthore de passages de la Bible qui nous parlent de notre identité en Christ, d’ailleurs nous comptons en rassembler plusieurs pour en faire un article. As-tu des versets préférés sur ton identité ou quels sont les versets que tu as mémorisés en premier ?
Moi, c’est l’idée de la victoire, dans ma personnalité [savoir que] on gagne à la fin peu importe ce qui arrive. C’est comme présentement il y a les tournois de hockey, ce serait merveilleux de savoir que notre équipe gagne à la fin. Mais en tant que chrétiens, notre équipe gagne à la fin. [Voir 2 Corinthiens 2.14 ; 2 Corinthiens 5.18] 2 Corinthiens dit que nous triompherons toujours, c’est un aspect qui est très important pour moi.
Au contraire, dans tout cela nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.
Romains 8.37
Un autre, c’est qu’on possède le ministère de réconciliation. Et pour moi, ça indique la manière dont j’interagis avec les gens parce que ça implique qu’il y a un brisement qui conduit à la réconciliation, la restauration des gens. J’aime aussi le verset qui dit que Dieu est capable de faire bien au-delà de ce qu’on peut penser ou imaginer (Éphésiens 3.20) et voici pourquoi ça m’excite : l’ennemi veut corrompre notre imagination par l’anxiété. Mais l’imagination est un don de Dieu pour imaginer le meilleur avec lui, pour être capable de rêver d’avoir des visions… Et notre imagination est vraiment menaçante pour le royaume des ténèbres, c’est pour ça qu’il y a tellement d’anxiété dans le monde. Dans le fond, l’anxiété c’est la foi dans le pire scénario. Mais il faut soumettre son imagination à Dieu.
Maintenant que nous savons toutes ces choses, comment marcher concrètement dans notre nouvelle identité en Christ ?
Pour ça, j’ai un modèle de coaching particulier que j’ai créé moi-même qui se déroule en trois étapes.
1. Découvrir la mission que Dieu a pour notre vie.
Il s’agit de découvrir notre personnalité, nos talents, nos forces, nos valeurs, notre mission de vie, les rêves que Dieu a mis sur notre cœur sans se comparer. C’est de dire : « Seigneur, c’est quoi la contribution unique que tu m’appelles à apporter dans ce Royaume ? »
2. Développer un rythme de vie qui est soutenable.
On peut bien découvrir ce que Dieu a pour nous, mais si on n’a pas un rythme de vie avec des limites personnelles, un rythme de repos, si on ne prend pas le temps d’approfondir notre relation avec Dieu [on risque de s’épuiser rapidement]. Souvent, on est tellement occupé qu’on n’a pas le temps de penser, de réfléchir. C’est beaucoup ce que je fais avec les femmes, je les aide à découvrir l’appel de Dieu sur leurs vies. Après ça, je les aide à développer un rythme de vie soutenable. Tu développes un rythme de vie soutenable pour que tu puisses faire ce que Dieu t’appelle à faire pendant longtemps.
3. Porter du fruit et étendre son impact.
L’idée c’est to be frutful and not just busy. On est tous occupés, mais moi je ne suis plus intéressée à être occupée, mais je veux porter du fruit. C’est très différent. Souvent, on considère qu’être occupé c’est la même chose que porter du fruit, mais ce n’est pas la même chose. Souvent, les choses qui nous gardent occupés sont une distraction de l’appel que Dieu a sur notre vie. J’appelle ça un « processus d’alignement » et c’est ce que je fais avec les femmes dans le coaching. Je les aide à aligner leurs habitudes de vie, leur gestion du temps, leurs priorités, leur énergie, le focus, leurs relations, d’apporter tout ça en alignement avec les priorités de Dieu. Comment ramènes-tu la grande mission de Dieu de manière pratique dans ton quotidien ? Chaque jour tu dois faire un pas vers le but que Dieu t’a mis à cœur. C’est la passion de ma vie.
Justement, pour conclure, revenons à ton minsitère la Vivid Academy, qui a pour mission entre autres de former les femmes à développer leur plein potentiel. Comment savoir si on a besoin d’être accompagné pour développer son plein potentiel ? Quel est le profil de la femme qui gagnerait à rejoindre la Vivid Academy ?
C’est une femme qui désire le changement. C’est inconfortable de changer, mais lorsque l’inconfort du présent est plus douloureux que le changement potentiel, c’est là qu’on est prêt à changer. Alors, les femmes qui savent que Dieu a plus pour elles, qui savent qu’il y a un appel sur leur vie, et peut-être qu’elles sont heureuses, mais elles ne sont pas pleinement en train d’activer leurs dons et ne vivent pas pleinement l’appel de Dieu sur leur vie, ne perdez pas de temps parce que si vous étiez capables de le faire toute seule, vous l’auriez déjà fait.
Merci, Pasteure Caroline Durocher-Bergeron, d’avoir accepté d’être l’invitée de Veille sur ton cœur pour cette thématique de juin Marcher dans son identité en Christ. Nous sommes convaincus que notre échange édifiera plusieurs et les poussera à changer leur marque sur terre.
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Rejoins dès aujourd'hui la Vivid Academy, ton entourage a besoin que tu rentres dans ton appel !
Une vie spirituelle fructueuse et épanouie débute avec la prise de conscience et l’affirmation de ton indenté en Christ. Mon identité en Christ : Journal de prière pour femmes est l’outil parfait pour découvrir et vivre conformément à ta nouvelle nature d’enfant de Dieu. Tu peux le retrouver ici.